Servis par une maîtrise éprouvée du nouveau référentiel de reporting financier, les auteurs démontrent, de manière convaincante, que l’application des normes internationales permet une meilleure information des actionnaires (les shareholders), mais aussi des autres parties prenantes de l’entreprise (les stakeholders), sur les performances et sur le patrimoine des sociétés cotées en Bourse. Les nouvelles normes contribuent ainsi au développement d’une " gouvernance partenariale " des entreprises. L’ouvrage est structuré en trois parties traitant respectivement de la place du reporting financier dans la gouvernance des entreprises, de l’appréhension de la diversité des transactions comptabilisées et de la perception comptable de l’avenir de l’entreprise. Il passe en revue les normes suivant dix principes " majeurs et structurants ", dont l’intelligibilité permet de percevoir le passage des normes françaises aux normes internationales, non plus comme une contrainte mais comme une opportunité stratégique pour l’entreprise. Les auteurs montrent que la complexification des sociétés contemporaines a modifié leur " gouvernabilité ". La fonction de " gouverner " s’exerce désormais à l’aide d’instruments de régulation de plus en plus flexibles : hard law (directives, lois…), mais aussi soft law (normes comptables, codes éthiques…).
L’ouvrage est rédigé dans un style accessible aux managers et aux étudiants non comptables. Il apporte une contribution intéressante et éclairante au débat actuel sur les difficultés d’application des normes comptables IAS/IFRS.
Source : Le Cercle Turgot